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Date de création : 01.11.2018
Dernière mise à jour :
01.11.2025
373 articles
Faut-il dire adieu au soutien-gorge (No Bra)
Le soutien-gorge va-t-il disparaître des penderies
BLOGS :
Faut-il dire adieu au soutien-gorge (No Bra) : sante100.centerblog.net/331-
Le soutien-gorge est-il utile ? : http://sante100.centerblog.net/148-


Le soutien-gorge, né au début du vingtième siècle, est devenu un accessoire incontournable de toute garde-robe féminine. En France tout du moins, où près de 9 femmes sur 10 en portent un quotidiennement. Ce n’est pas le cas partout : en Scandinavie par exemple, 95 % des femmes ne portent pas de soutien-gorge.
Dans l’Hexagone, les choses commencent à changer et de plus en plus de Françaises ont décidé de laisser tomber l’armure, d’assumer leur poitrine telle qu’elle est et d’opter pour le « No Bra » – sans soutien-gorge – des seins libres et qui respirent.
Il y a effectivement quelques bonnes raisons de vouloir envoyer valser son soutien-gorge.
Beaucoup sont inconfortables
Bretelles qui serrent, coutures qui grattent, baleines qui rentrent dans la peau, on ne peut pas dire que tous les soutien-gorges soient très agréables à porter. D’ailleurs, une grande partie des femmes s’empressent de le retirer sitôt rentrée chez elles.
L’action anti gant de toilette n’a pas été démontrée
Personne n’a jamais réellement prouvé l’utilité du soutien-gorge sur le tonus des seins. Les études sont peu nombreuses. Et certaines d’entre elles affirment au contraire que la poitrine gagnerait en fermeté sans soutien-gorge. Une étude du Dr Rouillon, publiée en 2013 et réalisée auprès d’environ trois cents femmes durant 15 ans, a ainsi montré que, sans soutien-gorge, les seins auraient tendance à remonter, car la posture et la circulation sanguine seraient améliorées. Avec un soutien-gorge, les ligaments de Cooper, raccrochés aux muscles pectoraux, qui maintiennent la poitrine, finissent par devenir paresseux et perdre leur élasticité. Paradoxalement, porter un soutien-gorge n’empêcherait donc pas vos seins de tomber. Ce serait l’inverse. Le Dr Rouillon précise tout de même que la structure des seins varie entre chaque femme et que, par exemple, « une femme de 45 ans en surpoids et avec trois enfants n’a aucun intérêt à arrêter de porter un soutien-gorge ».
Mauvais pour la santé ?
Porter un soutien-gorge trop grand ou trop petit pourrait entraîner des douleurs au dos et au cou et des problèmes de postures. S’il est trop serré, il peut créer une pression sur les nerfs, les muscles, les vaisseaux sanguins et même provoquer des maux de tête. Certaines études (contestées) affirment aussi qu’un soutien-gorge trop serré pourrait gêner la circulation des fluides lymphatiques et accroître le risque de cancer du sein. Pas de panique, ce lien de cause à effet n’a pas été avéré.
Ni très écologique, ni très économique
Un soutien-gorge est souvent bourré de matières difficilement recyclables : du métal pour les baleines, du plastique pour les attaches, du tissu confectionné dans des conditions peu respectueuses de l’environnement et des hommes…
En moyenne, une femme dépense une centaine d’euros chaque année dans la lingerie, selon l’Institut Français de la Mode.
Le regard des autres
Abandonner le soutien-gorge, c’est aussi accepter que ses seins ne correspondent pas aux diktats de la beauté. Ce n’est pas toujours facile. Car sans cet accessoire, il n’est plus possible de donner des formes à une toute petite poitrine, ou de remonter des seins qui tombent. Et sous les vêtements, cela peut se voir. Au début, on peut aussi ressentir un peu d’inconfort. Manque d’habitude oblige. Et puis, il y a toujours la peur du téton qui pointe, d’avoir l’air dépoitraillé, surtout au boulot. Celles qui ont franchi le pas du NoBra expliquent cependant que très vite, on oublie et/ou on se fiche de ce bout de sein qui se laisse deviner sous les vêtements, car après tout, tout le monde a des tétons.
Libérer son corpsPour certaines, le fait de rester à la maison, loin du regard des autres, a permis une libération du corps. Exit la poitrine comprimée par des armatures ou balconnets. Vive le confort. Pour d’autres, les plus jeunes, la démarche a pris une tournure militante : laisser tomber cet accessoire de lingerie, c’est avant tout dénoncer l’hypersexualisation du corps de la femme et les diktats de la société.
Inventé en 1889 par une ouvrière féministe Herminie Cadolle pour libérer la femme du corset serré, le soutif est en ligne de mire déjà depuis 2012. La campagne “Free The Nipple” ("Libérez le téton"), revendiquant l’assimilation la nudité du torse féminin à celle du torse masculin, voit le jour. A l’époque, la chanteuse Miley Cyrus, les mannequins Cara Delevingne et Bella Hadid, la photographe Petra Collins, l'actrice et réalisatrice Lena Dunham ou encore l’actrice Jennifer Aniston épousent le mouvement en s’affichant dans des tenues laissant apparaître les tétons.
On ne peut pas toujours s’en passer …
Pour certaines femmes, il est plus difficile de ne pas mettre de soutien-gorge. Celles à forte poitrine surtout.
Lorsque l’on fait du sport aussi, à la fois pour le maintien, mais aussi pour le respect de la peau. Le frottement des vêtements, souvent synthétiques, contre le torse et en particulier les tétons peut être irritant. C’est vrai aussi pour les hommes. Le syndrome du mamelon en sang touche de nombreux coureurs (images et conseils sur le site de globe-runners )
… mais on peut faire différemment :
Le Béaba : bien choisir sa taille
Plus de la moitié des femmes choisissent une taille de soutien-gorge inadaptée. Cela peut entraîner des problèmes de dos, de posture… Le corps change. Une prise régulière de ses mesures s’impose.
Le Slow Bra
Adieu push-up, coques et armatures. On opte pour des brassières et des soutiens-gorge tout doux et bien coupés, idéalement en coton bio, en fibre de bambou ou plus inattendu en fibre de pin.
La Bralette
De l’anglais « bra » (soutien-gorge) associé au suffixe « ette », ce drôle de mot nous viendrait du Québec. Il s’agit tout simplement d’un croisement entre soutien-gorge et brassière, un hybride poids plume et confortable pour toutes celles qui ne veulent pas renoncer à la dentelle.